Vos personnages HEX


Phil Corrigan ( alias agent X9) est née en 1906 a San Francisco.


il a intégré le BOI en 1928 après son service militaire dans les troupes de reconnaissance et de renseignement de l’US army.


Sa femme d’origine juive fut lynché par le Ku Klux Klan il y a 5 ans, il voue depuis une haine farouche a tous les racistes et nazis en tout genre.


La première mission officielle du BOI fut de visiter les maisons de tolérance ( les maisons closes) et d’établir des registres de celles-ci, afin de préparer l’application du Mann Act du 25 juin 1910 (ou White Slave Traffic Act; « loi sur la traite des blanches »). Le BOI luttait aussi contre les « voleurs de terres » qui, dans l’Ouest américain, s’étaient approprié, avec la complicité de membres du Congrès et de fonctionnaires, des dizaines de milliers d’hectares appartenant à l’État.


Puis en 1932, le BOI fut renommé United States Bureau of Investigation,


L’année suivante, il fusionna avec le Bureau of Prohibition, chargé d’appliquer les lois sur la prohibition de l’alcool, et prit le nom de Division of Investigation (service enquête) (DOI), avant d’adopter finalement son nom actuel de « Federal Bureau of Investigation » (FBI) en 1935


Durant l’entre-deux-guerres, ses pouvoirs s’étendent suite aux difficultés des forces de police locale à faire respecter la loi. Les règlements de compte brutaux à Chicago sont monnaie courante ainsi que le trafic d’alcool. Le service se fit alors rapidement connaître grâce à une excellente politique de relations publiques. Lors de la « guerre contre le crime » des années 1930, le FBI arrêta ou tua un certain nombre de criminels célèbres, tels que John Dillinger, Baby Face Nelson, Kate Ma Barker, Alvin « Creepy » Karpis, et George Machine GunKelly. Durant cette période, le FBI était aussi chargé de lutter contre l’influence du Ku Klux Klan, dont les activités racistes étaient en recrudescence notable. Par ailleurs, grâce au travail d’Edwin Atherton, le FBI arrêta un certain nombre de néo-révolutionnaires mexicains, près de la frontière de Californie, dans les années 1920.Mais le FBI s’intéressa aussi, dès cette période, aux activistes politiques, mettant en œuvre une surveillance des mouvements politiques les plus divers. La « red scare » (« peur rouge ») affectait en effet les États-Unis à ce moment. Il fallut que le président Franklin D. Roosevelt intervienne pour mettre un terme (temporaire) à ces enquêtes, qui visaient des écrivains tels que Truman Capote ou William Faulkner. Apres avoir baroudé en Amérique du sud pour organiser ou empêcher certaines révolutions, Phil s’est spécialisé dans l’infiltration des groupes nazis, le FBI sentant cette menace montante inquiétante, laissant de côté la lutte contre les gangsters classique qui sont « du menu fretin » pour lui.

Johnny Giovanni Torrio dit « The Fox »

C’est en septembre de l’an 1900 qu’un jeune nourrisson fut découvert sur le parvis de la cathédrale St Mary à San Francisco. Il fut recueilli par l’archevêque Edward J.Hanna  qui le conduit dans l’orphelinat du Jesuit Collège adjacent à la cathédrale. Durant les premières années de son enfance, le petit Johnny (nom qui lui fut donné) se révéla être en enfant très éveillé et à ce titre il reçut une éducation scolaire au sein du collège avant l’Âge requis.

À l’aube de ses  12 ans, le petit Johnny  commença à souffrir de la rigidité jésuite et sa curiosité l’emmena à explorer le monde de la rue. Très vite il s’y sentit à l’aise et commença  à rapiner et escroquer tous ces « braves gens » du Pacifique Heights.

C’est à cette époque que  Johnny réussit à s’emparer du contenu de la caisse noire d’un bookmaker du Financial district, alors qu’il était en train de se faire cueillir par la police. Son « trésor » s’élevait à 22.000$. Une somme colossale pour un gamin de 12 ans ! Bien trop malin pour se vanter de son larcin il le dissimula aux yeux de tous en prévision des jours difficiles.

Sa jeunesse fut une alternance de coups malfaisants et d’éducation stricte. Johnny était particulièrement doué et adorait dévorer toutes sortes de livres et d’ouvrage afin d’affiner son raisonnement et parfaire ses connaissances. Il se rendait souvent la nuit à la grande bibliothèque du collège pour y puiser son inspiration.

Un jour un garçon au physique d’adulte fut conduit à l’orphelinat, il s’agissait d’un fils d’immigrant italien un prénommé Giovanni. Très vite il s’avéra être un adolescent très violent aux manières brutales. Johnny se méfia de lui dès le premier jour et décida de se renseigner. Il apprit qu’il s’agissait du fils unique d’Alfredo Torrio un mafieux fraichement arrivé de Sicile et récemment abattu par la police lors d’une attaque à main armée.

Les premières années de cohabitation entre Johnny et Giovanni se révélèrent difficiles . Un conflit éclata entre eux, lorsque Johnny apprit qu’Angy,  sa jeune amie des mauvais coups, avait failli se faire violer par l’italien. Une violente bagarre éclatât et  le rital eut le dessus et mis Johnny K.O. Pour parfaire l’humiliation Giovanni demanda à Angy de se déshabiller devant lui, l’informant qu’en cas de refus il brulera l’œil de Johnny avec sa cigarette, celle-ci s’exécuta à la seconde ou Johnny commença à hurler de douleur. Cet épisode malheureux faillit couter l’œil droit au jeune homme qui s’en sortit avec petite séquelle visuelle.

Giovanni avait enfin tous les orphelins  à sa botte comme il l’avait toujours souhaité, sous le regard indifférent des prêtres Jésuites. Lors de son rétablissement, Johnny déploya toute son énergie  à mettre au point un plan diabolique pour se venger.

Le plan se déroulerait en 2 étapes, la première consistait à voler l’identité du ritale, la deuxième était de le faire disparaitre définitivement !

Pour se faire, Johnny fit quelques recherches pour trouver un membre éloigné de la  famille Torrio aux États-Unis, après quelques semaines Johnny trouva un oncle éloigné à Chicago qui travaillait dans « les affaires ». Johnny s’empressa d’entamer une correspondance soutenue avec lui en jouant sur la corde sensible familiale pour décrocher un emploi.

Il fallait s’occuper de Giovanni mais avant de régler son cas de manière radicale, il fallait qu’il quitte l’orphelinat. Johnny engagea un comédien qui devait se faire passer pour un capitaine de la marine marchande à la recherche d’un équipage.

Pour rendre l’offre attractive, le « capitaine » proposait un salaire conséquent et une destination exotique : Hawaii. Giovanni tomba dans le panneau et quitta officiellement le Jesuit collège pour devenir marin. Il avait reçu pour instruction de se rendre dans un petit bâtiment sur les docs afin de régler les derniers préparatifs du voyage et recevoir une avance sur sa solde.

Non loin de l’orphelinat se trouvait la plus grande base militaire du pacifique, le Presidio. À cette époque l’armée construisait des zeppelins et commandait de grandes quantités d’hydrogène conditionné dans des bouteilles. L’adolescent réussit à en voler une pour l’amener dans le bâtiment ou Giovanni avait son rdv.

Johnny pris soin d’installer un mobilier standard et posa sur la table un paquet de cigarettes et une boite d’allumettes; il laissa également une note demandant à l’hôte de patienter quelques minutes. Il existait dans la pièce une  bouche d’aération dans laquelle Johnny dissimula la bouteille d’hydrogène légèrement ouverte.

L’adolescent  n’avait plus qu’à attendre à bonne distance. Le résultat fut vraiment spectaculaire, une explosion extrêmement violente retentit quelques minutes après l’arrivée de l’italien, transformant le bâtiment en un champ de ruine.

Tout était rentré dans l’ordre pour le jeune homme qui pouvait poursuivre son plan, quelques semaines plus tard il reçut une invitation de son « oncle » à le rejoindre à Chicago.

Avant de partir Johnny devait travailler son image, il décida de s’inspirer d’un célèbre criminel New Yorkais du 19 siècles : « Bill le Boucher ». Il se laissa pousser les moustaches, s’habilla comme un dandy du siècle dernier, s’équipant d’un monocle pour son œil défaillant et se coiffa d’un chapeau haut forme que son père lui avait laissée. Grâce à ses économies de jeunesse, il peut obtenir des meilleurs faussaires  des papiers d’identité et s’offrir une belle limousine pour le voyage.

Sa nouvelle vie pouvait commencer à Chicago sous le nouveau nom de Giovanni Torrio.

Durant une dizaine d’années, Johnny apprit beaucoup et travailla avec les plus grands gangsters de l’époque. Le jeune homme fut très vite intégré et reconnu pour ses talents intellectuels on lui attribua le surnom  « The Fox »

Il rencontra le fameux Al Capone, pour qui il organisait les transferts d’alcool de contrebande s’amusant à déjouer les plans des autorités. Après avoir pris du galon dans la mafia, il demanda à la « famille » que l’on lui attribue un territoire dans sa ville d’adoption, San Francisco. En réalité Johnny voyait d’un mauvais œil l’arrivée d’une police spécialisée contre le crime organisé, les « incorruptibles ». Sentant que cela allait mal finir pour ses affaires, il demanda à partir. Son retour à San Francisco fut pour lui un grand soulagement.

Il abandonna la contrebande d’alcool qui allait disparaitre quelques années plus tard, pour se lancer dans « l’assurance » de club et autres lieux festifs de San Francisco. Ce choix fut des plus lucratif et lui permettait de profiter des ambiances cultivées et très « en vogue » de l’entre-deux guerre.


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